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POUR UNE PRISE EN CHARGE MULTIFACTORIELLE
DE CERTAINES MALADIES

 

Sur des enjeux majeurs de santé publique, l’Institut Mérieux a engagé des programmes de recherche transversaux pour apporter des réponses globales faisant appel aux compétences spécifiques et complémentaires de ses sociétés. Ces programmes s’appuient également sur certains travaux issus des Mérieux Research Grants et sur des partenariats avec des réseaux de recherche internationaux.

 

Ces actions se déclinent autour de cinq axes stratégiques :

  • les maladies infectieuses négligées (dont notamment la tuberculose),
  • l’antibiorésistance et les maladies nosocomiales,
  • l’analyse des réponses de l’hôte dans un contexte infectieux et oncologique,
  • les relations entre microbiote et santé,
  • les développements technologiques liés au diagnostic.

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Tuberculose

 

Avec bioMérieux, Transgene et ABL Inc., l’Institut Mérieux travaille sur deux axes :

  • le diagnostic par l’amélioration des tests conventionnels réalisables dans des laboratoires spécialisés et le développement de nouveaux tests fonctionnels ou moléculaires pour simplifier et améliorer la détection des cas de tuberculose active, assurer un suivi clinique efficace, identifier les résistances aux antibiotiques,
  • des vaccins de seconde génération (BCG-boosters, vaccins thérapeutiques) comportant diverses cibles antigéniques permettant de couvrir les différentes phases de l’infection.

 

Ces travaux bénéficient de partenariats avec des organisations gouvernementales et non gouvernementales et des consortia de recherche internationaux, notamment en Europe, en Chine et aux États-Unis.

Cancer du foie et hépatites

 

Pour lutter contre l’Hépatocarcinome, 6ème cause de mortalité par cancer, et contre les hépatites, responsables de ce type de cancer, l’Institut Mérieux, avec bioMérieux et Transgene, développe des programmes de R&D visant à :

  • Identifier de nouveaux biomarqueurs d’intérêt diagnostique et pronostique,
  • Développer des tests diagnostiques immunologiques ou moléculaires,
  • Développer de nouveaux traitements contre l’hépatite B, basés sur l’utilisation de vaccins thérapeutiques.

 

Ces travaux s’appuient sur plusieurs collaborations établies par le biais des Mérieux Research Grants et plusieurs réseaux internationaux associant notamment des équipes de recherche au Brésil, aux États-Unis, en Chine, en Corée, en Turquie et en France.

Le métagénome intestinal

Au carrefour de la nutrition et de la santé, les travaux scientifiques récents sur le métagénome humain ouvrent de nouveaux champs d’investigation pour la recherche médicale.

Le séquençage du métagénome intestinal devrait permettre en particulier d’identifier des biomarqueurs de l’état de santé ou de pathologies et de pouvoir moduler le microbiote pour prévenir des maladies, améliorer les soins ou apporter des bénéfices en santé par des aliments fonctionnels.

Avec Mérieux NutriSciences et bioMérieux, l’Institut Mérieux mène plusieurs programmes de R&D en interne visant à proposer des approches standardisées d’analyse du microbiote humain.

Il s’est engagé par le passé dans le programme international MetaHIT (Metagenomics of the Human Intestinal Tract), qui a permis d’améliorer la connaissance du métagénome intestinal et ses liens avec la santé et les maladies. Il a depuis établi des liens avec plusieurs équipes phares du domaine, notamment via l’attribution de Mérieux Research Grants.

L’Institut Mérieux fait partie du réseau national IMODI visant à évaluer l’impact du microbiote sur la réponse aux traitements anticancéreux. Il est également membre fondateur du Centre Européen Nutrition Santé (CENS) dont le but est de coordonner chercheurs académiques et industriels pour mieux comprendre les pathologies liées à la nutrition et en améliorer la prévention et le traitement.

Enfin l’Institut participe à plusieurs groupes de réflexion nationaux et internationaux concernant l’évaluation du potentiel diagnostique et thérapeutique des études du microbiote.